A) Les poêles à bois.
  • Le poêle à bois constitue un pôle unique, un point chaud de chauffage, il correspond donc à un type de confort particulier, la chaleur rayonne autour du poêle et décroît plus ou moins vite suivant l’éloignement.
  • Principe de fonctionnement :
    Le poêle est un excellent moyen de chauffage écologique même s’il repartit moins bien la chaleur que d’autres systèmes ; il peut être équipé, suivant les marques d’une ventilation mécanique qui rend plus homogène la diffusion de la chaleur (SUPRA, HARK ,etc.).
    Compte tenu de son rendement, il doit être obligatoirement tubé et fonctionner impérativement avec du bois sec de plus de quatre ans, sinon on risque un goudronnage important du conduit (comme pour les récupérateurs et chaudières à bois), pouvant aller jusqu’à son obturation partielle ou provoquer des coulées de goudron jusqu’au poêle avec dégagement d’odeurs nauséabondes.
    Les bûches densifiées sont une solution idéale dans le cas où votre bois est insuffisamment sec.
    Elles remplacent les granulés et sont fabriquées de la même façon pour un prix de revient équivalent.

    Supra - Ontario 2.

    Extrait du catalogue DIXNEUF.
    Les problèmes de pose :
    Sous l’apparence d’une certaine facilité de pose, les poêles à bois révèlent parfois plus de problèmes que prévu, tel que :
  • Le respect des écarts de feu par rapport à la composition des murs et du plafond
  • L’aspect inesthétique du raccordement du conduit métallique qui ne correspond pas toujours au conduit existant en maçonnerie ou autre.
  • Les contraintes du ramonage ; facile si l’accès est possible par l’intérieur du poêle, beaucoup plus compliqué s’il faut déposer systématiquement le raccordement au tubage.
  • La décoration des éléments de l’isolation thermique des cloisons et du plafond.
  • La forte convection du poêle, associée à un défaut d’entretien peut générer un important brassage de poussières.
  • Suivant la technologie du poêle : double combustion efficace*, système de combustion chaude à 150° chez SUPRA, filtre en céramique chez HARK, etc... le rendement augmente et le risque de goudronnage du bois sec, diminue sensiblement.
    Exemple de double combustion "Type" :
    * Le principe de la double combustion consiste à chauffer avec le foyer un air secondaire à plus de 550° et à le réinjecter dans les fumées pour obtenir une seconde combustion.
    Ce principe augmente sensiblement le rendement de l’appareil, visible sur le schéma du poêle de chez STOVAK en N°3

    Double combustion de chez STOVAK.
    Nota - La double combustion ne s’active que si la température de fonctionnement est atteinte, le chargement en bois bien sec doit être suffisant. Au démarrage, comme par petits feux, cela ne fonctionne pas ou mal.
    Divers systèmes de double combustion existent selon les fabricants.
    Le système SUPRA :
     
    Le système HARK :
    Hark, avec les poêles ECO PLUS, ont déposé un brevet unique associant la double combustion.
    On voit sur la photo ci-contre les trous d’injection d’air et comme déflecteur un filtre à particules en nid d’abeilles de céramique qui assure un rendement à plus de 90% de la combustion.
  • Poly combustibles sur foyer fonte.
  • Thermostatique en réglage d’air de combustion.
  • Diverses options possibles, voir les produits HARK.
  • Consommation de bois inférieure de 40 % par rapport à un poêle n’utilisant pas cette technologie.
  • Les poêles fonctionnent en cas de panne d’électricité.
  • Amenée d’air extérieur obligatoire sauf en raccordement direct de l’air de combustion (suivant les options des appareils et fabricants).
  • B) Les poêles à granulés

    Vue éclatée d’un ECOFIRE de chez PALAZZETTI
    Un poêle à granulés est un condensé de technologie et d’électronique, il brûle des granulés de bois compressés, donc toujours secs.
    Ces granulés sont versés dans un réservoir, une vis sans fin amène les granulés dans le foyer où un courant d’air porté électriquement à plus de 250° assure l’allumage de ceux-ci.
    La consommation du combustible, ainsi que la température voulue sont gérées électroniquement par une commande programmable.
    Le raccordement des fumées se fait par un tube de 70 mm donc facilement adaptable sur un conduit existant ou à créer, un ventilateur assure l’évacuation de ces fumées.
    Un grand cendrier récupère les résidus de la combustion, c’est à dire les sciures brûlées.
    A savoir, l’électronique n’évite pas un entretien régulier, avec arrêt et refroidissement de l’appareil, tous les 3 à 5 jours suivant l’utilisation du poêle et un nettoyage approfondi à l’aspirateur (cendrier, vitre, etc.) avant de remettre en marche.
    La sophistication du poêle peut nécessiter un entretien ou une intervention par un technicien. Toujours s’assurer que le service après-vente du vendeur est qualifié et apte à intervenir sur le type d’appareil que vous voulez acquérir.
    Nota - La qualité de la fabrication est à privilégier par rapport au prix d’achat, les composants de qualité assurent une plus grande longévité et moins de SAV.
    Les poêles à granulés sont :
  • Soit à convection naturelle de la chaleur dans la pièce,
  • Soit à ventilation forcée pour une meilleure diffusion de la chaleur,
  • Soit à ventilation forcée avec en plus la chaleur canalisable dans d’autres pièces de la maison,
  • Soit à récupération d’eau chaude (chaudière).
  • Ne fonctionnent pas en cas de panne d’électricité.
  • Prise d’air obligatoire.
  • Exemples de Poêles avec raccord possible au chauffage central (cliquer pour agrandir).